Par le test du Cooper...

     Moniteur de sport dans les prisons depuis plus de 20 ans, j’interviens auprès du personnel de notre administration ou des personnes détenues pour des cours sur la diététique et le sport-santé lors de certaines formations. Ces guides m’ont servi de support et ils ont bien entendu été étoffés au fur et à mesure des années.

     En avant-propos, il faut bien noter que ces différents guides n’ont pas été élaborés pour « culpabiliser » ou « stresser » les lecteurs qui se sentiront concernés et sensibilisés par les thèmes abordés. Il est important de suivre ces conseils en fonction du bien-être de chacun et de ne surtout pas chercher à tout faire ni à en faire trop. Il s’agit de puiser seulement dans les exercices qui vous intéressent le plus et entrent dans vos intentions d’un mieux-être.
     Je tente d’expliquer simplement ce qu’il serait bénéfique de faire en nutrition et activités physiques, dans l’idéal. Il est hors de question de s’imposer des objectifs précipités et stressants. Ne pas se culpabiliser est le maître mot. Il est primordial de ne pas s’imposer des résolutions radicales ou de parler de ‘’volonté’’. Car cette notion de volonté (par exemple quand c’est désigné par l’autre : « Allez, vas-y, il te suffit d’un peu de volonté ! ») est assez négative en soi puisqu’on finit toujours par nous faire croire qu’on ne fait pas assez d’efforts. Les objectifs trop rigides, rapides et excessifs ne prennent pas en compte l’émotionnel et le contexte de vie propre à chacun. Il est nécessaire d’être bienveillant avec soi-même, c’est-à-dire d’adopter l’envie de tendre, graduellement, vers une alimentation plus saine et une activité, si possible ludique, pour entretenir sa santé.

     Aller vers un mieux-être se fait pas à pas…