Le sujet de cette rubrique « Faire du sport quand on est malade ou blessé » mérite d’être éclairci. On est handicapés, malades ou blessés, de quelle manière puis-je tout de même faire une activité physique ?

     Par contre tout dépendra d’abord du type et du degré de gravité du handicap, de la blessure ou de la maladie.


Il ne s’agit pas d’insister sur un membre ou sur une partie du corps diminuée mais :

  • À l’inverse, de faire en sorte de récupérer plus vite.

  • De consolider d’autres zones corporelles qui peuvent nous aider à surmonter notre handicap et d’éviter de pratiquer une activité qui pourrait au contraire aggraver notre état.


Dans le cas de blessures, il s’agira :

  • D’en comprendre les causes, d’employer plusieurs méthodes de prévention (échauffements, étirements et mouvements appropriés) et de traitements de la blessure.

  • D’écouter son corps pour éviter une nouvelle convalescence.


     En règle générale, les personnes qui pratiquent un sport sont plus sujettes que les autres gens du même âge aux lésions des muscles ou des tendons et aux fractures des os. Cela ne signifie pas pour autant que tout sport doit être évité, les avantages pour la santé l’emportent de loin sur les inconvénients que constituent les blessures sportives.


Il y a plusieurs causes à partir desquelles nous sommes freinés dans notre élan sportif :

  • Un handicap lourd et permanent.
    • Sur un membre.
    • Sur plusieurs membres.
    • Total (paraplégique, etc…).

  • Un handicap plus léger.
    • Une jambe plus longue que l’autre.
    • Une pronation excessive (les pieds plats).
    • Les pieds creux (la voûte plantaire surélevée).
    • Les jambes arquées et les genoux cagneux.
    • Une lordose lombaire excessive : une cambrure de la partie inférieure de la colonne vertébrale.
    • La patella alta : une rotule située trop haut.
    • Un angle Q élevé : une rotule déplacée sur un côté, comme dans les genoux cagneux.

  • Une maladie.
    • Aiguë (infectieuse, infarctus, …).
    • Chronique, de longue période ou incurable (arthrite, asthme, cancer, …).

  • Une blessure.
    • Musculaire (contracture, claquage, etc.).
    • Articulaire (tendinite, entorse, etc.).
    • Osseuse (fracture, fracture de fatigue, etc.).



     Malgré un handicap très lourd, il est important de pratiquer une activité pour se retrouver et gagner en confiance. Toutes les réalisations sont des facteurs de résilience dans le sens où elles modifient positivement l’image de soi (le théâtre, la musique, le dessin, etc.) & plus particulièrement l’activité physique car c’est une sorte de revanche sur une incapacité subie !

     Le sport est également créateur de lien social et certaines activités gomment la différence, comme l’aviron en cas de paraplégie. 

     Quel que soit le niveau de pratique, l’activité sportive inscrit le corps et l’esprit dans le moment présent. Elle permet d’oublier ses difficultés, de canaliser son énergie et de se fixer de nouveaux objectifs.

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Pdf, Faire du sport "blessé, malade ou handicapé"

PDF - màj le 29.08.21 - 267 pages